Description
Dimensions : H.19,5 cm
La CROIX DE LORENA est un symbole en forme de croix à double transversal (croix patriarcale).
La croix patriarcale, appelée croix d’Anjou puis de Lorraine, apparaît dans les armoiries des ducs d’Anjou devenus ducs de Lorraine à partir de 1473 (Renato II 1451-1508, fils d’Iolanda d’Angiò). Il doit sa forme à la croix chrétienne; la petite traverse supérieure représente le titulus crucis, c’est-à-dire l’inscription que Ponce Pilate aurait placée sur la croix de Jésus: « Jésus Nazaréen, roi des Juifs », abrégé en « INRI » (du latin Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum).
Il représente un reliquaire contenant un fragment de la vraie croix, vénérée par les ducs d’Anjou, à commencer par Louis Ier (1339 – 1384) qui la fit broder sur sa bannière. Ce reliquaire, aujourd’hui conservé à Baugé, possède une double traverse.
Le symbole a été adopté par tous les membres de la France libre et apparaîtra plus tard sur de nombreux insignes et médailles commémoratifs. La croix de Lorraine est également représentée sur certains monuments et sur les timbres-poste émis sous le gouvernement du général De Gaulle. Le fanion sur la voiture officielle de de Gaulle était la croix de Lorraine tricolore, mais le général ne l’a pas incluse sur la République française tricolore ou parmi ses symboles officiels. Cependant, il fut plus tard utilisé, à Colombey-les-deux-Églises, comme monument en l’honneur du défunt général et placé près de sa tombe.
Contrairement à l’ombrage, il est basé sur l’éclaircissement des zones mises en évidence par rapport à la couleur de base.
L’origine de la mise en évidence remonte à la naissance même de la peinture, lorsque nous sommes passés du rendu graphique des lignes et des couleurs plates au rendu des couleurs en profondeur et en clair-obscur. Les techniques de peinture et de mise en évidence ont été introduites par les artistes de la Grèce hellénistique en commençant par Apelles. Tous les artistes de l’histoire de l’art ont alors fait usage de cette technique, jusqu’à atteindre des résultats d’une grande maîtrise à l’époque de la Renaissance.
DAUM était une verrerie de Nancy en France, fondée en 1878 par Jean Daum (1825–1885). Ses fils, Auguste Daum (1853–1909) et Antonin Daum (1864–1931), ont supervisé sa croissance pendant la période Art Nouveau. Daum est juste la marque commerciale d’objets d’art en cristal produits avec l’utilisation de pâtes de verre et une technique de fusion dans un moule réfractaire avec cuisson ultérieure au four.
Lors de l’Exposition Universelle de Paris de 1900, Daum remporta une médaille «Grand Prix». Le verre de Daum devient de plus en plus élaboré, traité à l’acide (par Jacques Grüber) et souvent travaillé comme sculpture, objet d’émaillage et de gravure sur une seule pièce de verre pour la production d’objets créatifs. Les créations les plus élaborées contiennent des applications en verre, telles que des poignées et des motifs ornementaux aux formes naturalistes. Les frères Daum sont rapidement devenus l’une des principales forces du mouvement Art nouveau, rivalisant sérieusement avec Gallé, à tel point qu’à sa mort en 1904, ils sont devenus les leaders de l’industrie du verre décoré.
En 1906, Daum a dépoussiéré de la pâte de verre, une ancienne méthode égyptienne de fusion du verre, développant la méthode de sorte que dans les années 1930, les vitres des fenêtres de Daum étaient du verre coloré en pâte, plutôt que du verre au plomb ou peint. Aujourd’hui encore, Daum utilise cette méthode pour produire ses objets.
